Home Arrow Icon Knowledge base Arrow Icon Global Arrow Icon Comment la complexité des modèles ARIMA se compare-t-elle à la simplicité des moyennes historiques


Comment la complexité des modèles ARIMA se compare-t-elle à la simplicité des moyennes historiques


La complexité des modèles ARIMA comparée à la simplicité des moyennes historiques peut être résumée comme suit :

Complexité des modèles ARIMA

1. Composant autorégressif (AR) : les modèles ARIMA incluent un composant autorégressif qui capture la relation linéaire entre la valeur actuelle et les valeurs passées. Ce composant peut être complexe, notamment lorsqu'il s'agit de données non stationnaires.

2. Composant intégré (I) : Le composant intégré dans les modèles ARIMA implique de différencier les données pour les rendre stationnaires. Cela peut nécessiter beaucoup de calculs et nécessiter une gestion minutieuse du processus de différenciation.

3. Composant de moyenne mobile (MA) : le composant de moyenne mobile dans les modèles ARIMA capture la relation linéaire entre la valeur actuelle et les résidus passés. Ce composant peut être complexe, notamment lorsqu’il s’agit de relations non linéaires.

4. Paramètres du modèle : les modèles ARIMA ont plusieurs paramètres à estimer, tels que l'ordre des composants AR et MA, ce qui peut rendre le modèle plus complexe.

Simplicité des moyennes historiques

1. Calcul simple : les moyennes historiques sont calculées en faisant simplement la moyenne des valeurs passées de la série chronologique. Il s’agit d’un processus simple et direct.

2. Aucun paramètre : les moyennes historiques ne nécessitent l'estimation d'aucun paramètre, ce qui les rend plus simples par rapport aux modèles ARIMA.

3. Aucune relation non linéaire : les moyennes historiques ne capturent pas les relations non linéaires dans les données, ce qui peut les rendre moins efficaces pour certains types de séries chronologiques.

Comparaison

En résumé, les modèles ARIMA sont généralement plus complexes que les moyennes historiques pour les raisons suivantes :

- Plus de paramètres : les modèles ARIMA ont plus de paramètres à estimer par rapport aux moyennes historiques.
- Relations non linéaires : les modèles ARIMA peuvent capturer des relations non linéaires dans les données, ce qui peut les rendre plus efficaces pour certains types de séries chronologiques.
- Complexité informatique : les modèles ARIMA peuvent nécessiter beaucoup de calculs, en particulier lorsqu'il s'agit de grands ensembles de données ou de données non stationnaires complexes.

D’un autre côté, les moyennes historiques sont plus simples et plus faciles à calculer, mais elles peuvent ne pas capturer des modèles complexes ou des relations non linéaires dans les données.

Citations :
[1] https://par.nsf.gov/servlets/purl/10186768
[2] https://ieeexplore.ieee.org/document/8614252/
[3] https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1742-6596/1631/1/012141/meta
[4] https://www.predicthq.com/events/lstm-time-series-forecasting
[5] https://towardsdatascience.com/exploring-the-lstm-neural-network-model-for-time-series-8b7685aa8cf?gi=d893680f73de